La biodynamie


L’image du vigneron biodynamique rustique et mystérieux a la dent dure. Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette philosophie ? Gegeor a un début de réponse.

La Biodynamie trouve ses sources dans les observations d’un scientifique autrichien, Rudolf Steiner, à la fin du XIXème siècle. Aujourd’hui, c’est le label Demeter, du nom de la déesse antique de l’agriculture, qui encadre les pratiques biodynamiques.

Un scientifique et une déesse donc, comme pour faire disparaître la frontière entre ésotérisme et sciences rendant ainsi la biodynamie toujours plus mystérieuse.

Si certains vignerons se laissent pousser la barbe ou les cheveux par pur effet de style, l’image du producteur biodynamique farfelu, hirsute voire rustique est plutôt erronée.

La biodynamie c’est comprendre un environnement vivant et riche de sa diversité.

C’est donc le respect de cycles naturels : Le calendrier lunaire incluant les différentes phases de la Lune est primordial dans la culture biodynamique. La taille de la vigne, les vendanges et les traitements éventuels se font très précisément dans des fenêtres de temps définies.

Pour accompagner les processus de pousse, de floraison ou de maturité des fruits, le vigneron biodynamique dispose d’une panoplie de préparations. Toutes ont des utilités définies et des noms particuliers. La plus connue est la préparation 500 (à base de bouse de vache) : à la fin de l’été, on emplit des cornes de bovidés de bouse que l’on enterre pour tout l’hiver, comme lors de l’hibernation. Au printemps, on retire la précieuse ressource fermentée des cornes (ce compost est alors extrêmement riche en micro-organismes) et on le mélange à de l’eau de pluie. On pulvérise ensuite cette préparation sur les parcelles cultivées, cela stimule les plantes et rend le sol plus fertile.

De la vigne à la bouteille, la biodynamie encadre les pratiques du viticulteur mais aussi celles de l’œnologue.

Dans les flacons, la biodynamie s’exprime souvent par l’équilibre et la longueur des vins. Un soir de dîner chez Gegeor, Patrick Chêne, propriétaire du Domaine Dambrun a glissé :

“C’est sans conteste la biodynamie qui amène la fraîcheur dans mes vins”.

Et il est vrai que l’on perçoit une harmonie certaine dans les cuvées biodynamiques.

Chez Gegeor, nous aimons éveiller la discussion sur le monde du vin. Les pratiques bio, biodynamiques et naturelles nous passionnent c’est pourquoi nous sommes prêts à échanger sur le sujet avec le plus grand nombre…autour d’une bouteille évidemment !

Julien

A boire en biodynamie et chez Gegeor :

  • Domaine Arretxea à Irouléguy

  • Domaine Dambrun en appellation Ventoux

  • Domaine Damien Laureau à Savennières

  • Domaine Mas de Libian en Ardeche

  • Domaine Saint-Nicolas dans les Fiefs Vendéens

  • Et bien d’autres encore.